Les Français m'énervent

Dimanche après-midi, 15h30 environ, au Walvis, donc. Je suis seule à une grande table. Ils sont cinq. Ils s’installent. Normal. Celui qui s’installe en face de moi se rend compte qu’il est pile devant ce que je dessinais. Il est vaguement gêné, petit sourire. Et puis, il se cale sur sa chaise et continue à discuter avec ses potes. Normal, c’est sa place, y’a pas de raison d’être gêné plus longtemps, juste pour la forme ça suffisait. Grand seigneur, il part aux toilettes, le temps que je trace encore quelques traits, puis se propose pour aller chercher la commande de thés à la menthe au comptoir. La serveuse est lente, j’ai le temps de finir mon dessin en vitesse. Et je me casse, mal à l’aise et en colère. J’ai bien fait de sortir, moi…

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