Virée à Gand

c’est décidé je commence mon tour de belgique. c’est dimanche et il fait chaud. Idéal pour une balade. je prends ma petite voiture et en route pour Gand.
j’ai un peu tourné au hasard des rues. sans plan, j’essaie de trouver d’autres repères : un café, une jolie façade, un carrefour compliqué, une rambarde verte. heureusement c’est une petite ville.
la chanson de brel sur les flamands me revient. pas celle sur les flamandes, mais celle plus polémique où il est beaucoup plus virulent… extrait :
“vous ne pouvez pas obliger nos enfants à aboyer flamand
même s’il y a des rues à Gand qui pissent dans les deux langues
tu vois quand je pense à vous j’aime que rien ne se perde”
au vu de quelques propos entendus autour de moi, le conflit wallon-flamand s’est à peine estompé depuis.

Me voilà

J’avais dans l’idée de vous montrer le magnifique coup de soleil rouge écarlate qui s’étale en ce moment sur ma figure… mais forcément, en noir et blanc, ça rend moins bien.
Je suis pas très fière de moi : s’endormir deux heures en plein soleil sur le sable blanc, c’était pas très malin. Résultat : j’ai fait l’écrevisse toute la semaine. Le soleil de la côte belge tape fort, ce n’est plus un mythe.
Heureusement ça n’a pas gâché le week-end avec la famille T. venue au grand complet. C’était fort gai (comme disent les Belges).
Je sais, sur le dessin, c’est pas flagrant, mais des fois je suis fort gaie.